© Darina Keane, M1.

1980

Petite explication de texte

« Si vous le voulez bien, remettons les choses au point : nous avons des étrangers, c’est vrai, et ce n’est pas étonnant puisque nos programmes en français […] offrent aux enfants de familles appelées à se déplacer l’assurance de pouvoir continuer leurs études sans problème à New York, Vienne, etc. Mais, il n’y a pas plus d’étrangers qui suivent ces programmes que ceux de l’enseignement public, et environ la moitié des élèves est composée de Suisses ! 

[…] Quant aux ‘enfants de riches’, c’est vrai que, l’enseignement privé n’étant pas subventionné, seuls les gens qui ont les moyens de payer un écolage peuvent choisir d’envoyer leurs fils ou leurs filles dans les écoles privées, et c’est regrettable.

[…] Dans l’enseignement public, les cinq sixièmes des maturités obtenues le sont par des élèves appartenant aux classes sociales favorisées. » 

Henri Moser, propos recueillis par Martine Kohler pour L’Ordre Professionnel, 15.08.1980.