Rien n’a été épargné aux M3 volontaires pour visiter les camps d’Auschwitz-Birkenau et Auschwitz I. 

Ni la plaine ceinte de hauts barbelés enneigés. Ni les baraques aménagées en musée, regorgeant de montagnes de cheveux, lunettes, montres, valises arrachés aux prisonniers. Ni les chambres à gaz. Ni les fours crématoires aux murs encore noircis. 

De l’aurore à la nuit, portés par les témoignages de Ruth Fayon et Otto Klein, rescapés des camps, ils ont traversé l’horreur, réalisant l’importance du devoir de mémoire et de la transmission. 

Ainsi, suivant Camille Levy et Hélène Chavan, ils sont « remontés dans le car sans un mot pour retourner à la réalité, marqués pour la vie » et, dès le lendemain, ont partagé leurs émotions avec les élèves restés à Genève et Nyon. 

Un premier voyage initiatique réussi, voué à s’inscrire au programme des M3 puisqu’il fut « une épreuve, certes éprouvante et pleine d’émotions, mais qui nous a énormément fait grandir. »